L’impact
La vie sur Terre repose sur un équilibre fragile dans lequel tous les etres vivants ont un role à jouer. Longtemps méconnu, celui des baleines s’avère essentiel face aux défis du changement climatique. Le film nous l’explique et nous alerte sur les dangers qui guettent ces géants, et sur les conséquences que pourrait avoir leur disparition.
L’homme, ennemi n°1 de la baleine
Pendant des siècles, les baleines ont été considérées comme des monstres. Les hommes en avaient une vision purement utilitaire et les ont exploitées à grande échelle, causant une diminution massive de leurs populations. Certaines espèces, comme la baleine bleue, ont failli disparaître complètement de la surface de notre planète.
Nouveaux dangers
Si la chasse à la baleine est aujourd’hui largement interdite, les activités humaines continuent de perturber l’existence de ces animaux. Pollution, nuisances sonores, collision avec les navires, filets de pêche… sont autant de dangers qui les menacent quotidiennement.
Un rôle écologique indirect
Les baleines participent à l’équilibre de la planète grâce à leurs… excréments ! Riches en nutriments minéraux, ils favorisent la croissance du phytoplancton qui, comme les plantes, réalise la photosynthèse. Cela signifie qu’il utilise l’énergie lumineuse, le CO2 pompé dans l’atmosphère et les nutriments minéraux prélevés dans l’océan pour se développer… tout en rejetant du dioxygène, aussi appelé oxygène. Selon les scientifiques, le phytoplancton fournirait ainsi la moitié de l’oxygène de notre planète, ce gaz qui nous permet de respirer.
Parce que les baleines stimulent la croissance du phytoplancton, elles contribuent donc de façon indirecte à la production d’oxygène. Et ce n’est pas tout ! Une partie du CO2 absorbé par le phytoplancton sera entraîné en profondeur à la mort de celui-ci. Autant de CO2, principal gaz à effet de serre, qui sera, pour longtemps, emprisonné loin de l’atmosphère.
Terriennes
Les océans et les mers recouvrent plus des deux tiers de la surface de la Terre. C’est ce qui lui doit son surnom de « planète bleue ». Ainsi, le plus vaste territoire du globe est habité, non par les humains, mais par… les baleines ! Et si c’était nous qui vivions sur leur planète ?
